I said “Would you like a rope? You know that haul you have is not secured properly.”
“No,” he said, “but I see you have string!”
“If this comes into motion—” I said, “you should use a rope.”
“Any poison ivy on that? ” he asked me, and I told him my rope had been in the barn peacefully for years.
He took a length of it to the bedside table. He had no concept for what wood could endure.
“Table must have broken when I lashed it onto the truck,” he said.
And, when he was moving the sewing machine, he let the cast iron wheels—bang, bang on the stair.
I had settled down to pack up the flamingo cookie jar, the cutlery, and the cookware, but stopped briefly, for how many times do you catch sudden sight of something heartfelt?
I saw our milk cows in their slow...
Psychopathologie de la vie numérique. Une nuit de septembre 2016, je rêve que c’est la rentrée et que je dois donner un cours. Il y a des années que je n’ai pas enseigné. Je suis projeté là, in medias res, dans un établissement de nature indéterminée. Je n’ai absolument rien préparé ; je n’ai avec moi aucun livre, aucun crayon, aucune feuille de papier. Je n’ai jamais su improviser. J’ai longtemps espéré d’en être un jour capable, l’expérience et le temps ayant fait leur œuvre ; cela ne s’est pas produit. Quelquefois, par flemme ou parce que j’avais beaucoup à faire par ailleurs, j’ai repoussé indéfiniment la préparation d’un cours, en songeant alors, eh bien, à Dieu vat, ce sera l’occasion d’improviser – et le résultat n’a pas été heureux. L’épreuve s’annonce donc rude, mais, pour essayer de me rassurer, je l’aborde en jouant avec l’idée que cette fois-ci, enfin...